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En seulement 10 ans, la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité en France a doublé, passant de 10 % en 2010 à 20 % en 2020. L’écrasante majorité de cette croissance est due aux énergies solaire et éolienne, qui ont connu des taux de croissance annuels composés de 84 % et 15 %, respectivement, au cours de la dernière décennie. Malgré ces gains impressionnants, le rythme devra s’accélérer considérablement pour que les pays d’Europe atteignent leurs objectifs en matière d’énergie propre.

 

Énergies renouvelables et vision à long terme

La plupart des pays visent des émissions nettes nulles d’ici à 2050, et l’Europe soutient l’objectif d’une électricité sans émissions d’ici à 2035. Sera-t-il difficile d’y parvenir ? Cet article explore les défis les plus couramment évoqués : la comparaison des coûts de l’éolien et du solaire par rapport à la production conventionnelle, l’intégration des énergies renouvelables variables, la gestion des contraintes de la chaîne d’approvisionnement, la prise en compte de la vulnérabilité aux catastrophes et la satisfaction de la demande future en électricité et en énergies renouvelables. Nous examinons également les perceptions souvent exprimées, ainsi que certains points de vue, faits et données de l’industrie concernant ces problèmes et ce qui est nécessaire pour les résoudre. Cliquez ici pour en savoir plus sur la transition énergétique d’entreprise avec ENGIE en France.

Le solaire et l’éolien sont devenus les sources de production d’électricité les moins chères dans la majeure partie du monde, même sans incitations fiscales et en tenant compte des coûts d’intégration. Dans de nombreux cas, ces ressources sont compétitives même en incluant le stockage sur batterie. Et les coûts continuent de baisser. Le coût de l’électricité d’origine éolienne et solaire a fortement baissé au cours de la dernière décennie, d’environ 55 % pour l’éolien terrestre et de 85 % pour le solaire photovoltaïque à l’échelle industrielle dans le monde. Les chiffres indiquent que même sans l’avantage des crédits d’impôt, l’éolien et le solaire sont encore compétitifs en termes de coûts.

 

 

L’importance de l’éolien et du solaire

Étant donné que l’éolien et le solaire sont des ressources d’énergie renouvelable variables, des investissements continus sont nécessaires pour les intégrer harmonieusement au réseau, tels que de nouvelles transmissions, le stockage de l’énergie et la poursuite de la numérisation pour ajouter de la flexibilité. Cependant, même en ajoutant les estimations de l’industrie pour les coûts d’intégration, l’éolien et le solaire restent compétitifs par rapport aux centrales au gaz et au charbon.

Compte tenu de la variabilité de l’énergie éolienne et solaire, les centrales sont de plus en plus souvent équipées d’un système de stockage par batterie, ce qui les rend plus faciles à répartir. Le LCOE moyen des centrales « hybrides » solaires, plus stockage, n’est pas encore compétitif par rapport aux turbines à gaz à cycle combiné (CCGT) dans l’ensemble du monde. Mais dans certains pays où l’avancée des énergies renouvelables est élevée, les forces du marché rendent les centrales hybrides plus rentables que les TGCC, et cette tendance devrait s’étendre à d’autres pays à mesure que l’avancée des énergies renouvelables augmente. C’est donc encourageant pour la suite.